Adapter notre modèle à nos besoins du moment


Depuis quelques jours, me trotte dans la tête la question du «meilleur» mode de voyage pour aller vraiment lentement, pour aller au cœur des lieux que nous traversons. Le camping-car est un format génial, car nous transportons notre confort partout. Mais il est aussi limitant : par sa taille, son poids, sa visibilité. Parce qu’une fois posé quelque part, on ne peut pas vraiment aller et venir avec pour découvrir les environs. Parce que, malgré la curiosité qu’il suscite, il ne nous permet pas (assez) d’aller toucher du doigt la vie des gens que nous croisons. 

J’en suis donc là : j’entrevois la limite et je m’ouvre à de nouvelles idées potentielles. Rien de précis, rien d’urgent. Juste, j’accepte qu’il puisse y avoir autre chose, que nos besoins de voyageurs puissent évoluer... Et, comme je ne sais pas très bien par quel bout prendre la réflexion, je la laisse aller. Elle reviendra, toute seule, avec ses réponses. 

Mais une chose est sûre : en prenant cette décision de partir, de «prendre un risque» pour réaliser nos rêves, nous avons touché du doigt la liberté, et je crois que je nous ne sommes pas prêts à y renoncer... La vie est faite pour être vécue, pas subie. Comment pourrais-je dire à mes enfants «passez vos journées à vous contraindre, imposez-vous de faire ce qui ne vous plaît pas, vous vivrez vos rêves demain» ? Je ne peux pas ! Je ne sais pas ce que sera demain. Mes chéris, croquez la vie, elle s’offre à vous, elle s’offre à qui veut bien la saisir, à qui choisi de ne pas la laisser filer. 

Quelle que soit la forme que demain prendra, que ce soit ici ou ailleurs, je veux profiter. Et voyager, d’une façon ou d’une autre. Non pas pour échapper à ma vie, mais pour éviter que ma vie ne m’échappe. Je veux renoncer à mes peurs. Les poser là, au bord du chemin. Et embrasser l’amour et la confiance. Tout ira bien. L’important n’est pas ce que je vis, mais comment je le vis et ce que j’en fais. J’ai le pouvoir. 

Une des intervenantes de mon diplôme de coaching avait l’habitude de répéter : «[il faut] et [je dois] sont des parties de moi qui s’expriment à ma place». Je veux reprendre la parole. M’autoriser à m’exprimer. Regarder mes peurs comme une incitation à vivre toujours plus et aimer toujours mieux. Écouter mes aspirations, mes convictions, et leur permettre d’avoir une influence sur mes choix.

Alors voilà, quelle que soit la forme que prendra la suite, l’après, nous avons ouvert une porte en concrétisant ce projet et cette porte ressemble à celle de la deuxième partie de notre vie ! 











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