Depuis le début du voyage, on entendait parler de la Slovénie. C’était l’une des destinations qui nous intriguait le plus, parce que sûrement pas celle qu’on aurait privilégié a priori. Et pourtant... (pourtant, je n’aiaimeuh que toi...🎵)
Franchement, il nous faudra des semaines pour la découvrir vraiment. Et le peu qu’on en a goûté aura suffit pour nous motiver à revenir plus longuement, d’autant qu’une vague d’orage nous a empêché d’en profiter pleinement.
Mais déjà on peut vous dire :
Que la nature y est reine, une nature sauvage, brute, authentique.
Qu’il y pleut souvent, elle n’est pas verte pour rien : avoir du temps pour la visiter c’est aussi se préserver de la frustration de quelques journées de pluie.
Qu’elle n’était méconnue que de nous, vue la quantité de visiteurs présents partout déjà au mois de juin. Je ne veux pas imaginer l’été...
Que les slovènes rencontrés étaient tous plus gentils et accueillant les uns que les autres.
Que son surnom de « petite Suisse des Balkans » n’est pas usurpé tant tout y est propre, entretenu, vert, montagneux...
Que la couleur de l’eau de la Soča est à se damner, un coup à rester là et ne plus jamais repartir tellement on peut se perdre dans un bleu comme celui-là.
Que passer le col de Vrsič en camping-car, c’est beau mais c’est chaud ! Ça ne vaut pas la Serpentine de Kotor, mais on aura eu quelques sueurs froides quand même (surtout quand il a fallu se frotter à un bus immobilisé juste avant un virage de la route en épingle...pour mémoire : on est gros !).
Que de la côte adriatique à la frontière hongroise, en passant par les parcs nationaux du nord du pays et par Ljubljana, les paysages sont riches et diversifiés.
Que le slovène et le croate sont très proches, ça tombe bien : on parle couramment croate, du coup c’était facile de se faire comprendre. Non, plus sérieusement, les slovènes parlent très bien anglais !
Que la Slovénie n’est pas un paradis que pour les humains, le tiques y prospèrent également un peu trop bien. Et comme c’est un pays qui appelle à la randonnée en pleine nature, il peut être bon d’anticiper et de prévoir répulsif et tire-tique !
Qu’en Slovénie, il est interdit de faire du camping sauvage. Il y est cependant toléré, sauf aux abords des parcs nationaux et autres sites touristiques en saison. En revanche, on y trouve de super campings, petits, vraiment proches de la nature et avec une ambiance bohème qu’on adore !
Bref, vous l’aurez compris : la Slovénie nous a enchantés, et nous avons la ferme intention d’y retourner pour profiter tranquillement de tout ce qu’elle a de beau à nous offrir... Mais pour le moment, nous sommes en Slovaquie, qui se révèle délicieuse elle aussi !
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