la Grèce, printemps de l'aventure


Aujourd’hui, nous quittons l’Attique pour le Péloponnèse. C’est la cinquième région de Grèce que nous découvrons, après la Macédoine du Sud, la Chalcidique et un petit bout de Grèce centrale. Depuis notre arrivée, nous sommes sous le charme de ce pays, dont aucune étape ne nous a encore déçus. 

La nature est belle, et omniprésente. Je pense que nous ne pouvions pas rêver meilleure saison pour venir (Éric, si tu me lis !) : les arbres sont encore verts, et les fleurs sont partout, nous régalant d’odeurs suaves et enchanteresses, à commencer par la merveilleuse fleur d’oranger... Champs de coquelicots, chemins bordés de lauriers rose, haies de jasmin et de chèvrefeuille, le plus banal talus de bord de route a le droit à son massif de liseron ou de gauras généreuses... Mais surtout, ces fleurs semblent sauvages, elles s’invitent partout, même entre deux rochers sur la plage, elles débordent allègrement sur les voies, donnant à celles-ci un petit côté romantique. Elles viennent apporter de charmantes touches de couleurs au milieu des dégradés de bleus et de verts qui sont légion ici...

Les perspectives sont superbes, et je réalise à quel point le relief ajoute au charme d’un paysage (désolée pour la Hongrie !). Où que l’on regarde, nous ne voyons que succession de collines et montagnes remplies de pins et d’oliviers, faisant face aux criques, aux anses, aux détroits et aux golfes qui offrent une vue sur la mer jamais monotone. En fond de décor, on aperçoit toujours quelque montagne ou île venue ajouter un troisième ou quatrième plan à l’image, et autant de nuances de mauve au coucher du soleil.

Et les grecs dans tout ça ? Là encore, nous sommes conquis : nous nous sentons acceptés, accueillis. A chaque fois que nous demandons conseil pour stationner, les gens nous renseignent chaleureusement et Mora mora, en tant que symbole peu discret de notre mode de vie, suscite facilement curiosité, intérêt et sympathie. Et, malgré le poids des difficultés économiques, dont on sent qu’il pèse fort sur la population, jamais nous ne nous sommes sentis perçus comme des simples mannes financières, les sourires sont justes sincères. 

Cerise sur le gâteau, la découverte culturelle est permanente ici, nous naviguons de cité antique en vestiges hellénistiques et les petits comme les grands se régalent d’aventures héroïques et découvrent avec bonheur ces récits de la mythologie où la frontière est ténue entre l’Histoire avec un grand H et les histoires de l’imaginaire collectif. Les deux ayant posé les bases de ce que nous sommes aujourd’hui...

Voilà, c’est loin d’être fini, le Péloponnèse s’annonce être aussi riche et attrayante que ses voisines, et nous avons hâte de continuer la découverte de ce beau pays ! Et si, malheureusement, nous avons renoncé à passer quelques jours dans les Cyclades, les réparations de Mora mora ayant largement entamé le budget (Gaëlle 😢), nous savons déjà que ce n’est que partie remise tant, avant même de l’avoir quitté, nous avons déjà envie de revenir explorer toujours plus ce magnifique pays.














2 commentaires

  1. Magnifique, merci pour ce beau texte et ces photos si colorées.
    Bonne continuation.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup ! Et à qui dois-je ce si joli compliment ?

      Supprimer