Nous cherchions un nom pour le camping-car. Parce qu’après tout, il va faire partie intégrante du voyage, il en est même l’un des protagonistes principaux ! Et parce « camion » ou « camping-car » ne sonnaient pas assez doux à nos oreilles.
Après un brainstorming matinal avec ma sœur et mon beau-frère, l’idée est venue d’utiliser un terme étranger (voyage, voyage !), qui n’aurait pas vraiment de traduction en français.
Wanderlust (terme allemand désignant l’envie irrépressible de voyager) nous a évidemment fait de l’œil, mais pas l’unanimité. Nakama (mot japonais pour ces amis qui sont « comme des membres de la famille »), plaisait aussi à certains.
Et puis d’un coup, vestige remontant de mes souvenirs de vie malgache, est ressorti le nom que nous avons finalement tous adopté :
Mora mora (prononcer « mouramour »).
Cette expression Malagasy signifie doucement, tranquillement. Devenue le symbole de l’état d’esprit de l’île rouge, Mora mora est une incitation à prendre son temps et à se laisser aller, pour ne garder que la douceur de vivre. Une formule qui rappelle qu'on a le temps, que tout est possible, que tout viendra bien assez vite, que c'est facile, et qu'il ne tient qu'à nous que cela reste doux...
Au-delà du fait qu’il nous ait plu à tous, et que le mot « amour » se cache dans sa prononciation, ce terme me rappelle l’incroyable capacité des malgaches à être heureux avec ce qu’ils ont, aussi peu que ça soit. Il traduit très bien les motivations profondes de ce voyage et l’ambiance que nous souhaitons lui insuffler.
Ce matin, assise avec les enfants dans la dînette de Mora mora, sur la route de la mer pour aller retrouver les copains une dernière fois, je savoure ce baptême qui marque une nouvelle étape vers la concrétisation imminente de ce voyage que nous attendons tous avec une impatience grandissante.
Après un brainstorming matinal avec ma sœur et mon beau-frère, l’idée est venue d’utiliser un terme étranger (voyage, voyage !), qui n’aurait pas vraiment de traduction en français.
Wanderlust (terme allemand désignant l’envie irrépressible de voyager) nous a évidemment fait de l’œil, mais pas l’unanimité. Nakama (mot japonais pour ces amis qui sont « comme des membres de la famille »), plaisait aussi à certains.
Et puis d’un coup, vestige remontant de mes souvenirs de vie malgache, est ressorti le nom que nous avons finalement tous adopté :
Mora mora (prononcer « mouramour »).
Cette expression Malagasy signifie doucement, tranquillement. Devenue le symbole de l’état d’esprit de l’île rouge, Mora mora est une incitation à prendre son temps et à se laisser aller, pour ne garder que la douceur de vivre. Une formule qui rappelle qu'on a le temps, que tout est possible, que tout viendra bien assez vite, que c'est facile, et qu'il ne tient qu'à nous que cela reste doux...
Au-delà du fait qu’il nous ait plu à tous, et que le mot « amour » se cache dans sa prononciation, ce terme me rappelle l’incroyable capacité des malgaches à être heureux avec ce qu’ils ont, aussi peu que ça soit. Il traduit très bien les motivations profondes de ce voyage et l’ambiance que nous souhaitons lui insuffler.
Ce matin, assise avec les enfants dans la dînette de Mora mora, sur la route de la mer pour aller retrouver les copains une dernière fois, je savoure ce baptême qui marque une nouvelle étape vers la concrétisation imminente de ce voyage que nous attendons tous avec une impatience grandissante.
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